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 Canine

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Théodore Fiddle

Théodore Fiddle


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Canine Empty
MessageSujet: Canine   Canine Empty31/8/2009, 22:22

A peine ai-je franchi l'entrée de la ville que je me vois forcer de devoir remplir ce bout de papier...Décidément, les humains sont bien stupides pour accorder autant d'importance à connaitre chacun de leur pensionnaires. Quoi qu'il en soit, je ne vous demanderai qu'une seule chose. Laissez moi faire cet écrit en paix, à moins que vous ne préféreriez me voir lorsque je perd patience...

- Tic tac. Je veux savoir qui tu es -
Quel est ton nom ? Fiddle
Quel est ton prénom ? Théodore
Quel âge as-tu ? 251 ans
Es-tu un homme ou une femme ? Un homme
Quel est ton groupe ? Chasseur
A quoi ressembles tu ? Mon aspect physique ? Voilà qui est bien indiscret, mais puisque le formulaire le demande...Il n'est d'ailleurs pas chose simple que de décrire ce à quoi je ressemble, tout d'abord à cause du fait que je sois polymorphe. Bien que ce pouvoir ne se limite qu'à trois aspects, je ne vous cache pas qu'une fatigue profonde m'envahit lorsqu'il s'agit de les citer tout les trois. Je commencerai donc par l'apparence que je porte le plus souvent, c'est pourquoi je n'oublierai aucun détail. Pour faire simple, je ressemble fortement à ce que vous humains, appelez « vampire »ce qui n'est pas des plus étonnant lorsque vous en savez un minimum sur mon passé. Une longue silhouette fine et sombre, une peau d'une pâleur extrême, un regard de marbre...voici les quelques points que les personnes on tendance à premièrement remarquer en ma présence. Aussi, je préfère ne pas m'arrêter à ces quelques signes qui ne sont que bien des détails en mon corps. Je m'attaque désormais à la partie probablement la plus complexe, mon visage. Tout d'abord, il est à noter qu'une épaisseur de cheveux assez conséquente cerne mon crane ainsi que les contours du visage m'appartenant. D'une couleur grisâtre voir noir, il n'est pas faux de dire que je me moque de leur aspect. Je soigne assez peu mes cheveux, je l'avoue, mais à quoi bon puisque de toute manière ils resteront les mêmes après des siècles et siècles. On a bien souvent comparé ma chevelure au plumage d'un corbeau, ce qui, après réflexion, n'est pas totalement fantaisiste. Mais il est désormais temps d'écrire quelques mots sur la partie que j'estime la plus énigmatique en ce corps, mes yeux. A première vue, il s'agirait simplement de deux billes rouges que l'on aurait incrustée en une statut dénuée de vie. Et pourtant, lorsque je daigne laisser s'échapper une quelconque émotion il en est tout autre. Face aux humains, il ne m'est pas difficile de les utiliser en tant qu'armes. Je peu très bien provoquer une peur invraisemblable chez quelqu'un de particulièrement peureux, juste en clignant les yeux. Non pas qu'ils m'offrent des pouvoirs, loin de là. Je ne saurai d'ailleurs expliquer ce qu'ils possèdent... probablement une accentuation de moi même, ou autre...D'une intensité rougeâtre hors norme, je ne saurai représenter la valeur qu'ils ont vraiment pour ma personne. Soit, ne nous éternisons pas, je me dois tout de même de finir ce formulaire sous un certain délai. Je ne saurai décrire le reste de mon visage, si ce n'est qu'il a l'habitude d'être vide. Il s'accentue néanmoins avec une perfection étonnante aux peu d'émotions qui me traversent, laissant ainsi le loisirs à l'interlocuteur de connaître mon avis juste en m'apercevant. Ah, j'en allai presque oublié l'essentiel. Mes crocs. Ces 4 lames affutés me servant à me délecter du sang appartenant à mes victimes...Toujours sorties, je m'amuse bien des fois à en sortir un par habitude. Aussi, je ne suis jamais parvenu à m'habituer de leur présence. C'est pourquoi j'ai attrapé le tic de passer fréquemment mon pouce contre l'un d'eux, effectuant au passage un léger bruit d'inspiration allant avec. Mais avant de passer au vêtement, j'en avais presque oublié un certains détail. Ma corpulence. Il est vrai que je peu sembler assez fin, du moins vu d'un œil. Je suis pourtant assez loin d'être frêle, car la musculature que j'ai formée il y'a de cela plus de 200 ans est restée intact. Je ne me dis pas Apollon, c'est juste qu'il serait inappropriée d'utiliser des thermes tel que « maigre » ou encore « frêle » en me citant. Néanmoins, je dois bien avouer que ma taille laisse à désirer. Se situant entre 1m70 et 75, j'étais pourtant parmi les plus grands à mon époque de naissance. Mais je ne vais pas m'attarder plus longtemps, car mon poids est sans importance et je n'ai moi même aucune idée ce qu'il représente, si ce n'est que je ne dois pas être si lourd que ça. Je vais donc conclure ma première apparence en la clôturant à l'aide de ma tenue. Entièrement noire, elle m'offre un camouflage parfait lors de mes quelques promenades nocturnes. Je me contente d'un haut à manche courte et à col pour la première partie de mon corps, bien que je rajoute à de rares occasions des manches à celui ci lorsqu'il fait particulièrement froid. Je porte également une longue paire de gant que je ne quitte jamais, ceux ci m'offrant une saisie incomparable sur mes armes. Quant au bas, je porte un épais pantalon surmonté d'un long voile faisant pensé à une cape, celui ci se trouvant à l'arrière de ma ceinture. Pour finir, je me contente de simple bottes portant la même couleur que tout le reste pour marcher. Sur cette même tenue, se situe un peu partout des emplacements destinés à mes nombreuses armes ou munitions. Mais je vous passe les détails, n'est ce pas ?

Ma deuxième apparence hein ? Décidément, monsieur le Maire est bien curieux...Celle d'une jeune fille. Eh bien, vous êtes surpris ? Il n'y a pourtant pas de quoi, car croyez moi posséder cet atout dans votre sac est grandement utile. Mais je vous citerai plus tard ce pourquoi je l'ai choisit, car pour l'instant je me dois de la décrire. Tout d'abord, laissez moi vous dire qu'il assez difficile de dire à quelle age elle se situe. Je dirai...entre 15 et 20 ans, pour être large. En tout cas, ce corps est relativement petit, car elle ne mesure pas plus de 1m65 au moins. Une adolescente petite et frêle se doit d'être correctement vêtue n'est ce pas ? C'est pourquoi j'ai prévue deux tenues à son effigie. La première s'avère être une longue et superbe robe rougeâtre, offrant au passage un léger décolleté. Certains disent que cela ne se fait pas de porter de tels vêtements à notre époque, mais qu'en ai-je à faire ? Je ne suis plus humain après tout, et je ne considère pas cette époque comme la mienne de toute manière...Soit, l'autre ensemble n'est ce pas ? Je dois vous prévenir, elle est quelque peu moins efféminée que la précédente. C'est pourquoi je l'enfile lorsque je sais que le grabuge n'est pas loin, car elle m'assure tout comme avec mon autre corps d'avoir un emplacement où porter mes armes. Un léger haut rouge surmonté d'une fine veste en cuir noirâtre pour le haut, ainsi que des mitaines. Pour le bas, un pantalon de même couleur/matière ainsi que des bottes. Vous voyez, il s'agit en effet d'une tenue pour le combat et pas celle qu'une jeune fille normale devrait porter n'est ce pas ? Ah, mais j'allais presque oublié. Je ne vous ai pas parlé de l'aspect physique appartenant à cette forme. Certes, je parlais d'une jeune fille, mais aurai-je oublié de citer une magnifique et longue chevelure noire, ainsi qu'un visage d'une beauté rare ? Il semblerait également que j'ai omis le détail que chacune de mes formes possédaient mes fameux yeux rouges...Soit, je vais me satisfaire de quelques mots pour terminer cet aspect. Un visage calme et séduisant, des formes assez légères mais avantageuses, des hanches glissantes flottant en ses vêtements, un arrière et des jambes tout aussi fin que le reste, vous me direz que j'ai assez poussé dans la description n'est ce pas ? Détrompez vous, la chaire humaine qu'elle soit séduisante ou non reste la même pour moi, désintéressant. C'est seulement qu'il m'est arrivé d'utiliser cette forme pour pouvoir séduire mon prochain afin d'en souscrire des informations, aussi je voulais vous donner une idée de ce à quoi ils avaient affaire. Oh, j'allais oublier. Restez méfiant, car même en jeune fille je ne perd pas mes crocs, bien qu'ils deviennent bien moins apparents.

Pour en finir avec les trois formes que j'utilise en tant « qu'humain », tachons d'observer la dernière. Néanmoins, je serai plus bref qu'avec les deux précédentes. Tout d'abord, il faut savoir que j'utilise celle ci pour avantager les voyages, mes affaires ou encore d'autres choses qu'un homme normal d'au moins la quarantaine serait en mesure d'exécuter. Des cheveux noirs beaucoup trop courts à mon goût, une tenue d'un « chique » assez conséquent, vous l'aurez compris, l'apparence d'un bourgeois. Je masque mes yeux rougeâtre à l'aide d'une paire de lunette assez classique, prêtant néanmoins confusion chez mon interlocuteur quant à la couleur de mon regard. Quant à mes crocs, je fais du mieux qu'il m'est possible pour les masquer, ce qui a fonctionner jusqu'à maintenant. D'apparence, la majorité des personne me prennent pour un véritable anglais, bien que ce physique n'est rien à voir avec celui de mon passé en tant qu'humain.

J'ai quasiment fait le tour de mon aspect, bien que je préfère quelques points pour moi, tel que ma « véritable » apparence. Vous me voyez désolé d'avoir fait aussi long, mais croyez vous vraiment que j'ai tout dis ? Si c'est le cas vous êtes bien sot, car je suis loin d'avoir fait le tour. Pour tout dire j'ai même pris soin de rétrécir au mieux ce formulaire, alors je préfère retirer mes excuses face à tant de mépris. On vous reconnait bien, humains. Ce que je pense de vous ? Vous le verrez juste après...


Dernière édition par Théodore Fiddle le 7/7/2011, 21:36, édité 5 fois
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Théodore Fiddle

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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty31/8/2009, 22:23

Veuillez m'excuser, mais il semblerait que mes écrits soient un tantinet trop long pour tenir sur une seule feuille. J'avais bien dit que remplir une telle chose serait une perte de temps...


Comment es-tu ? Ma façon de me comporter, de penser, de faire les choses, n'est ce pas cela une mentalité ? Soit, je vais donc me résigner à dire le fond de ma pensée. Pour commencer, vous n'êtes pas sans savoir que les émotions sont décuplées chez les vampires n'est ce pas ? Eh bien que pensez vous de l'un de leur semblable qui se prive de toutes l'une d'elles ? Il s'agit de moi. On m'a bien souvent traité de « mur de glace » ou d'autres thermes tout aussi chaleureux. Mais il est clair que ceux qui osent m'insulter de la sorte s'exécutent sans avoir une once d'idée des éléments concernant mon passé. Bien d'autres seraient tombés dans la démence, d'autres auraient cherchés à mettre un terme à leur vie, ce que j'ai autrefois souhaité. Au fond...que savent les autres de moi ? Etant donné le fait que presque rien ne m'affecte, il n'est pas chose aisé que de dire savoir qui je suis vraiment. Je suis d'ailleurs la cible de bien des rumeurs, pour le peu de personnes encore vivantes m'ayant aperçut. Détrompez vous, je ne tue pas par plaisir. Le fait de tuer ne me procure absolument rien, pour tout dire je trouve cela aussi banal que d'écraser un insecte. Qu'est ce que la valeur d'une vie me direz vous ? Encore une fois, absolument rien. Lorsqu'une personne meurt, ses proches sont envahit par le chagrin, la regrette, car pour eux cette vie avait de la valeur. Mais aux yeux d'une étranger comme moi, elle n'en possède nullement. C'est d'ailleurs à cause de ce fait que je tue avec un minimum de raison, quel est l'intérêt de prendre l'une de ces misérables vie si quelque chose ne vois pousse pas à le faire ? Mes motifs pour tuer ? Hmm, cela dépend tout d'abord de mon humeur. Si cette personne m'a été bien trop désagréable à mon goût, je n'hésiterai pas à la tuer si je me suis levé du mauvais pied, ce qui est ma foie assez rare. Généralement, j'ai tendance à éviter la foule, il n'est donc pas étonnant que je tue aussi simplement que cela. Mon deuxième motif, est tout simplement que cette personne est ma proie, mais qu'il soit humain ou maudit je ne vois là aucune différence. Enfin, le dernier motif que je dirai « valable » pour tuer, c'est la faim, tout simplement. Devrai-je avoir des remords à devoir subsister au prix de sacrifices ? Je devrai en effet, si j'étais encore un humain. Car j'aime à pensé que mon humanité m'a été arrachée il y a de cela des décennies.

Ce que je suis ? Tout simplement un monstre, se nourrissant du sang appartenant à ses misérables créatures que l'on nomme humain. Du mépris pour eux ? Tout à fait, c'est même bien plus que cela. Non seulement j'ai pitié d'eux, mais ils m'exaspèrent au plus haut point. Ils sont tout bonnement pitoyables, imbibés de leurs joies et de leur peines. Remarque, les humains ne sont pas les seuls à vivre en possession d'émotions. Cependant, ils les affichent beaucoup trop à mon goût. Il y a certes des exceptions, certaines personnes ont en effet un minimum d'intérêt à mes yeux. Hors, celles ci se font rares. Mais pour en revenir à mon régime alimentaire, car j'aimerai éclaircir un point. On m'a bien souvent dit que de nombreux innocents existaient parmi eux. Et moi je dis que naitre, est un crime. Vivre pour ne recevoir que souffrance, injustice, trahison, haine, amour détruit, et autres détails insignifiants que la vie nous offre sur un plateau d'argent. L'amour tiens...un sujet vaste auquel je ne crois plus depuis bien des années. La vérité, c'est que l'on peu aimer. Cependant, il y a toujours un prix à payer pour que l'autre vous aime en retour. Et ce prix, il 'agit tout simplement de l'amour unissant ces deux personnes. S'aimer sans jamais pouvoir s'aimer, n'est ce pas une chose ironique ? Telle, est ma conception de l'amour. On dit bien souvent que les vampires sont particulièrement romantique, promettant la vie éternel à leur partenaire. J'ai d'ailleurs une réponse toute simple à citer pour les idéalistes imaginant de telles choses. Offrir l'enfer, est ce une preuve d'amour ? Cela mérite t'il vraiment réflexion ? C'est pourquoi, ma plus grande faute et d'avoir aimé lorsque j'étais encore humain. Une faute grave et hélas impardonnable... N'est il pas normal que ma phobie est d'aimer à nouveau, afin de ressentir encore une fois cette douleur insoutenable qu'est la peine ? Mais il en va de même pour tout les autres sentiment, qui ne sont au final que de simples jouets recouverts d'échardes, plus profondes les unes que les autres.

De toute manière, je perd mon temps à vous écrire ce que je ressens...Comment pourriez vous comprendre, vous, humain ? Car vous, vous possédez des choses que nous les monstres, n'avons pas. Les humains eux, sont prêts à aider leur prochain, et vivent en communauté avec les leurs. Moi, en tant que seul représentant de ma race, j'ai vécu en exil pendant bien des années, éternellement seul et désespéré. Les humains eux, savent bâtir des maisons pour pouvoir s'abriter eux et leur familles, durant les rudes moments d'hiver. Moi, cherchant désespérément les miens, j'ai traversé bien des neiges avant de renoncer au fait que d'autres tel que moi existaient. Et pour finir, les humains, eux, parviennent à s'aimer. Moi, je n'ai pu assister à un mariage qu'une seule fois depuis ma vie de vampire. Je me souviens seulement avoir eu des nausées sans précédents, ainsi que d'avoir retrouvé ma peine. Oui, vous humains, possédez bien des choses que je n'aurai jamais. Seulement, qui a dit qu'elles étaient positives ? Les humains vivent certes en communauté, mais continuent à se tuer entres eux à travers des guerres sans merci. Les humains construisent un toit où s'abriter, mais combien de vie est ce qu'ils tuent avant d'étancher leur soif de confort ? Et pour finir, l'homme qui commencera à boire et à battre sa femme 1 an après leur mariage, c'est encore une fois une chose typiquement humaine. Vous me trouvez ignoble, que je ne mérite pas de vivre ? Mais dans ce cas, vous qui m'êtes inférieurs, que méritez vous ? Vous avez pourtant déjà tout, mais vous vous voulez toujours plus...

A présent, je pense que vous comprendrez le fait que la folie me guette depuis bien des années. Notamment lorsque je suis en trop grand manque de sang. Les carences crées chez moi une instabilité effrayante, laissant mon instinct prendre le dessus jusqu'à ce que ma soif soit entièrement étanchée. On a bien des fois tenter de qualifier cette maladie. Certains humains vous diront qu'il s'agit simplement d'une « mania-quo dépression » après m'avoir vue. Mais comment pourraient ils se douter qu'ils sont face à un vampire, et que ce à quoi ils ont affaire est bien différent que tout les cas traités par le passé...Mais je m'attarde, je vais donc tenter de conclure cette description en parlant de mes gouts et de mes qualités. Mélomane, artiste, homme d'affaire, guerrier, assassin, je ne saurai vous dire lequel de ces termes se rapproche le plus de ma personne. Mes nombreux voyages m'ont néanmoins permis d'assimiler une assez large culture, ainsi qu'un esprit ouvert sur les arts ou autres œuvres méritant d'avoir un nom. Mon nom d'ailleurs...ne vous étonnez pas s'il ne m'arrive jamais de le citer aux inconnues, il s'agit là d'une habitude à prendre. J'ai simplement renoncé au nom que j'utilisai en tant qu'humain, me contentant du surnom bref et clair qu'est « Canine ». Si vous m'entendez un jour révéler mon nom à qui que ce soit, croyez moi que cette personne m'est chère. Je ne comprend d'ailleurs toujours pas l'importance que l'on peu attacher à un nom...encore une fois, il s'agit à d'une idiotie inventée par les humains. Comme quoi, je garde toujours quelques rares partielles d'humanité en moi. Ceci dit, je ne m'en plains pas. Car vous, humains, avez beau n'être que des bêtes ignorantes et bornées, satisfaites de votre propre satisfaction et haineux envers vous mêmes, ô humains je ne peu m'empêcher de vous aimer. Bien que vous n'ayez aucune réel importance à mes yeux...

Quelles sont tes armes ? Comme vous pouvez le constater, je me suis permis d'ajouter cette infime partie sur votre formulaire. Je ne m'attarderai heureusement pas dessus, citer l'équipement en ma possession actuelle étant amplement suffisant. Mais, me connaissant, il est fort probable que cette liste s'allonge bien des fois au fur et à mesure que je commencerai mon travail dans cette ville.

-Katana sacrée
-Katana
-Le Colt - 4 munitions
-Jackal calibre 13 modifié – Chargeur capacité 5 munitions - Balles 20 mm


Dernière édition par Théodore Fiddle le 11/10/2009, 00:57, édité 1 fois
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Théodore Fiddle

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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty1/9/2009, 16:22

Ici joint, quelques partitions m'allant à merveille afin de vous laisser glisser en musique sur mes traces. Libre à vous d'y jeter un œil ou non.

Découvrez la playlist Playlist Canine avec Within Temptation


Quel est ton passé ? Mon histoire... Il s'agit probablement de l'unique partie importante. Car en effet, nous possédons tous une histoire, celle de notre vie...Celle qui font ce nous sommes, ce que nous serons, ce que nous avons été... Il est simple de lire à travers quelqu'un au fond, il suffit simplement de connaitre son histoire. La mienne est néanmoins assez longue à conter, c'est pourquoi je vous demande encore une fois si vous êtes certains de ne pas vouloir vous arrêter ici. Oh, je voudrais également éclaircir un point. La plupart des historiens affirmerons que certaines choses dans mon récit sont fausses. Seulement, étaient ils là pour la vivre ? Soit, je vous fais attendre n'est-ce pas ? Commençons...

Remontons 252 ans en arrière, en France. Les conflits entre l'Angleterre et ce petit pays étant toujours d'actualité, l'ancien règne de Francois premier ayant instauré un régime de guerre pour la plupart. Beaucoup affirmaient le contraire, mais il ne s'agissait là que de mensonges. Au centre de ce conflit, se situait un petit village sans trop d'encombres. Son nom ? Pensez vous, je ne peux me rappeler de chaque détails. Parmi ses habitants, vivait un anglais, je n'ai jamais connu son nom. Il était jeune et plein d'avenir, un homme adorable d'après les dires. Ayant quitté son pays natal il y a de cela quelques années, il avait pris la décision de s'instaurer dans le pays réputé qu'était la France. Bien vite, un instrument tout particulier devint le centre de son attention, un violon. Ainsi, l'homme décida de changer son nom, préférant s'appeler Fiddle. Les années passèrent, jusqu'à ce qu'il ne finisse par arriver dans le village dont je vous parlai précédemment. Il y rencontra une jeune fille ravissante, d'une chevelure noire comme l'orage et tomba éperdument amoureux d'elle. Leur histoire se déroula en secret, leur permettant ainsi de vivre d'amour et d'eau fraiche dans une harmonie parfaite. Néanmoins, comme vous vous en doutez sûrement, toute chose à une fin. Y compris la vie... Découvrant les véritables origines de ce bien étrange voyageur, quelques villageois se concertèrent. Lorsque la rumeur se répandit, le village tomba rapidement dans la panique, pensant qu'il allait ramener son peuple pour tout détruire. Tss, l'idiotie humaines était déjà à son comble à cette époque...Pitoyable. Par conséquent, ces imbéciles d'humanoïdes exécutèrent le musicien publiquement, voulant montrer l'exemple disaient ils. Le seul véritable soucis, c'est qu'en quittant ce monde, ce jeune homme abandonnait une jeune fille seule, seule et maintenant enceinte. C'était il y à 251 ans...

Quelques mois plus tard, un petit bambin naquit en hurlant à pleins poumons, comme tous les enfants me direz vous ? D'ailleurs, je pense que vous avez deviné de qui il s'agissait n'est-ce pas ? Ainsi je naquis, comme tous les autres humains. Un petit être fragile et sans intérêt, voilà ce que je fus durant de nombreuses années. J'ai donc du m'adapter au fait que je n'avais pas de père et faire au mieux pour faciliter la vie de ma pro-créatrice ainsi que subsister, tout ça malgré les difficultés éprouvées. Au fond, je ne comprenais pas vraiment tout ce qui m'arrivais, le pourquoi du comment. Mais je m'exécutai tout de même pour aider la seule personne qui s'était occupée de ma petite personne. Vous me direz, je n'étais qu'une enfant, un humain encore innocent...10 ans...j'avais vécu dix misérables années aux côté de ma pro-créatrice sans jamais parler aux autres, aller vers eux, jouer avec les enfants de mon âge...Tout ça parce que ces maudits villageois me traitaient de "fils du diable" ou encore de "sang impur". Par conséquent, j'avais fini par devenir une personne véritablement renfermée. La tristesse...la solitude...jamais encore je n'avais connu de réel joie de vivre, jamais encore je n'avais ressenti la douce chaleur que l'on ressent lorsque l'on a quelqu'un sur qui compter. Non, je n'avais pas droit à toutes ces choses si futiles.

Ou du moins...jusqu'à un certain soir. Comme à mon habitude, je laissai la nuit guider mes pas afin d'aller me dégourdir dans les alentours du village. Ma mère n'en savait rien, car elle dormait dors et déjà à cette heure. Bien vite, un froid glacial vint prendre place dans les environs. Je revois encore chacune des étoiles qui étaient présentes cette nuit là... Me précipitant vers le village afin de rentrer, je fus rapidement cerné par un épais brouillard. Cela faisait déjà une heure que je tournai en rond et mon petit corps chétif ne tenait plus le choc. Après m'être honteusement écroulé sur le sol, je laissa le froid venir glacer chacun de mes os, pour me laisser mourir sans comprendre ce qui m'arrivait. J'ignorai alors qu'au même moment, 3 silhouettes s'approchaient de moi sans le moindre bruit. Le lendemain matin, j'ouvrai péniblement les yeux dans un lit douillé. Avai-je rêvé ? N'étai-ce que le fruit de mon imagination enfantine ? En constatant l'état confortable du matelas sur lequel je me situai, je compris bien vite que je n'étais pas chez moi. A l'autre extrémité de la pièce se situait un chien au poil resplendissant, couché sur le sol. Il me guettait. Je n'avais jamais réellement vue de près un chien, excepté ceux du village, mais à peine j'approchai ma main de leur museau qu'ils aboyaient à la mort. Bien vite, quelqu'un entra dans la pièce, remarquant avec surprise mon réveil. Il s'agissait d'un garçon d'à peu près mon âge, ce qui m'étonna puisque je ne l'avais jamais vu auparavant. Après s'être assit près de moi, le jeune homme posa doucement sa main sur mon front d'un air un peu anxieux.


-La fièvre semble passer, mais il faut que tu continue à te reposer.

-Il...il faut prévenir..ma..ma maman...sinon elle....elle va se faire du...soucis...

-Tu habite au village tout près d'ici non ? Mon père est allé y jeter un œil pour prévenir les habitants qu'il avait retrouvé un petit garçon errant. Tu peu remercier mon chien, s'il ne t'avais pas senti je ne sais pas si tu serai encore là...

-M...Merci.

-Moi c'est Thiebault et toi ?

Ainsi, ainsi j'eus mon tout premier ami. Un garçon à peine plus vieux que moi mais pourtant déjà si mature...Une chance que lui et son père vivaient dans cette forêt, sans quoi je n'aurai jamais pu prolonger ma vie plus loin. Quoi que...au final cela aurait été préférable en fin de compte...Après quelques recherches, le père de Thiebault retrouva ma mère qu'il amena chez lui afin de lui montrer que j'allai bien. Les années qui suivirent furent les plus agréables qui soient. Consacrant la plus grande partie de mon temps à mon nouvel ami, je commençai enfin à comprendre ce que signifiait le mot heureux. Mais comme toute histoire tragique se doit d'être bouleversée, vous vous doutez bien que quelque chose allait arriver n'est-ce pas ? Eh bien cet événement, ce fut la mort de ma mère. La maladie l'ayant emportée, je me retrouva alors dénué de tout, de tout sauf d'un ami fidèle et sur qui je pouvais compter. Après en avoir parlé avec son père, celui-ci m'adopta, car je n'avais nulle part où aller. C'était il y a 236 ans...

De longues années s'étaient déjà terminées depuis ce fameux événement ayant provoqué des changements assez conséquent dans ma vie. Je laissai le temps faire son effet et bien vite je fini par m'habituer à ce nouvel aspect qu'avait pris mon existence. Je crois...Je crois que c'est cette période, qui fut la plus joyeuse qu'il m'ai été donné de vivre. Pour la première fois, j'étais réellement heureux d'avoir survécu toutes ces années. Certes, le décès de ma mère avait laissé de larges cicatrices derrière lui. Cependant, je m'efforçai du mieux que je pouvais pour aller bien, jusqu'à ce que je finisse par l'être vraiment. Mon frère et moi étions les meilleurs amis du monde, mon père adoptif commençait certes à se faire vieux mais ne perdait ni son humour ni sa bonne humeur ainsi que ses précieux conseils. De plus, cela faisait déjà deux ans que je vivais...comment dites vous déjà, vous, humains....Ah oui. L'amour. Une chose que j'ai dors et déjà rayé de mon vocabulaire, mais soit. Je n'oublierai jamais son visage, sa voix, sa chevelure, son parfum, ses paroles, jamais, jamais je ne pourrai supprimer de ma mémoire ce fantôme qui hante mon passé. Hélèna...Tu es le fantôme de mon coeur, celle qui me l'a enlevé pour ensuite t'enfuir avec par ma faute...mon unique responsabilité...Mais, nous verrons cela plus tard. Toujours est il, que ma vie de jeune forêstié allant comme bon lui semblait à la ville la plus proche voir sa petite amie, ainsi que passer du temps avec son frère me plaisait à un point que vous n'imaginez pas. Le bonheur...cela me semble tellement loin maintenant... Bien évidemment, un élément perturbateur fit son apparition, comme toujours.Un beau jour, on frappa soudainement à la porte, tandis que mon frère jouait avec le chien et que je préparais le repas. Père partit ouvrir, surpris de constater qu'il avait affaire à des soldats. Il sortit pour leur parler en personne, attirant ainsi la curiosité de Thiebault et moi même. Une bonne dizaine de minutes plus tard, notre père revint à l'intérieur, les deux hommes partit, et dans une colère monstrueuse. Nous ne sommes pas parvenus à lui adresser la parole le reste de la journée...Une fois le soir arrivée, nous passions tous les trois à table. Tandis que mon frère et moi nous jetions des regards interrogatifs, notre père se mit soudainement à éclater en sanglot.


-Sa majesté Louis XII prépare une grande campagne, et il a besoin d'hommes...Il, il cherche partout à travers la France des soldats en arrachant des garçons à leur foyer... Ils reviendront vous chercher après demain...Je...Ils n'ont pas le droit de faire ça ! Ils...m'arracher mes fils...c'est...c'est...*sanglotant*

Oui, avec le temps, j'avais pris tout autant d'importance que son véritable fils à ses yeux. Après avoir passés la soirée ensemble, la nuit à discuter, mon frère et moi avions décidés de faire ce que nous voulions pour notre dernier jour de liberté. Partir en guerre...si je m'attendais à ça...Thiebault passa la journée entière avec notre père. Quant à moi je les abandonnèrent en fin d'après midi. Il fallait que je la vois avant, il fallait que je lui parle...Ses parents étant absents, je put m'introduire chez elle sans aucun soucis. Je me souviens encore de cette sensation qui me pesait... Ce poids que j'avais sur le coeur, ce malaise quand je lui avouais mon départ du lendemain. Je revois encore son visage attristé, sa tête se poser sur son matelas tandis qu'elle fixait le plafond d'un air vide. Et moi, me mettant assis à ses coté, tout en cherchant où me mettre. Je revois encore cette scène dans ma tête...chaque nuit...son insistance pour que je reste auprès d'elle encore un peu, tentant malgré tout d'empêcher mon départ imminent... Oui, je revois encore ses grands yeux verts plonger dans les miens. Laissant les attaches de sa robe glisser sur son bras nu, jusqu'à ce que finalement sa robe entière ne tombe au sol. Son soufflement silencieux éteignant l'unique bougie dans la pièce. Son baiser si prenant, ses mains se posant sur ma nuque...Oui, chaque nuit je la revois serrée contre moi, me murmurant ces deux mots à l'oreille...

-Je t'aime...

L'amour...la sensation d'être aux cotés de celle qu'on aime...le plaisir de la chaire échangée dans une nuit d'amour semblant presque sans fin...le dernier baiser d'au revoir...Toutes ces choses typiquement humaines...mais pourtant si douces et agréables...Le lendemain, les soldats ne tardèrent pas à arriver. Mon frère et moi partions de bonne heure, serrant dans nos bras père une toute dernière fois. Puis, nous partions. Nous partions devenir des hommes, des héros. J'ignorai alors que nous partions uniquement pour subir un destin pire que l'enfer. Mais nous y allions, quasiment le sourire aux lèvres. Une question raisonnait pourtant dans ma tête. La revirai-je un jour, pourrai-je la serrer dans mes bras encore une fois ? L'embrasser une toute dernière fois ? Seul l'avenir le dira, mais d'une façon bien plus triste. Hélèna....C'était il y a 251 ans.

Cela faisait déjà un an...Une année entière que mon frère et moi avions passés sur le front. Nous étions devenus des véritables "Chien de guerre" espérant chaque jour que ces fichues conflits ne finissent par s'achever un jour. La guerre...il s'agit l'un d'un terrain permettant d'apercevoir chacun des visages de l'homme...Sa vraie nature, quelle qu'elle soit. L'être humain...il est capable de grandes choses, tout comme il peu renverser sa propre existence en une fraction de seconde. Plus les jours passaient, plus mon frère et moi m'en rendions compte. Nous constations rapidement quels gradés allaient combattre à nos côté, en première ligne et lesquels restaient paisiblement à leur poste, fixant le massacre depuis leur siège. Nous n'étions que des pions, et pourtant nous valions déjà bien mieux qu'eux. Au sein de notre bataillon, un petit groupe s'était fondé. Vous me direz, pour tenir à une guerre, il vaut mieux pouvoir compter sur l'homme armé situé juste à côté de vous. Nous étions Cinq, cinq hommes se battant pour une cause qu'ils comprenaient à peine, mais pour laquelle ils mettaient leurs vies en jeu sous les ordres d'un seigneur. Le fou, L'acrobate, La lame, mon frère et pour finir moi, voilà de quoi ou plutôt de qui était composé ce bataillon infernal ayant tenu tête à tous les adversaires combattus. Jusqu'au jour où l'un de nos commandant nous ordonna d'aller prendre ville avec à peine 200 hommes. Nous n'avions aucune chance, c'était un fait certain, mais nous ne pouvions pas refuser. Ainsi donc, on nous à conduit au massacre, comme de vulgaires insectes que l'on écrase d'un revers de la main. Je revois encore cette journée...


<< Cela fait déjà plusieurs jours que nous sommes coincés dans la ville, je ne pourrai dire combien exactement... Thiebault et la Lame sont en train de vérifier les alentours, afin de vérifier que l'on ne risque plus rien. Mon épaule me fait mal et je vois la balle recouverte de sang lorsque le fou me la retire en deux ou trois mouvements. Une chance que ce grand malade s'y connaisse en médecine, car je crois bien qu'il m'a sauvé la vie...Je constate alors que l'acrobate est également dans les parages, poursuivit par un bon nombre de soldats. Je brandis avec difficulté mon fusil, le fou fait de même. A peine notre allié eut il rejoins notre emplacement que nous faisions pleuvoir nos balles sur l'ennemi, perdant peu à peu de ses effectifs. Je crois n'avoir encore jamais vu un tel massacre, malgré toutes les batailles que j'ai mené...Les cadavres souillent par centaine la ville, tandis que le sang continue de couler à flot depuis ceux que l'on tire comme des lapin. Enfin, nous en avons fini avec ces quelques troupes, quelques minutes de repos s'accordent alors à nous. Posant mon fusil dans un coin, je m'assoie sur le sol tout en essuyant le sang sur ma peau. La douleur est encore vive, mais je tiendrais bon. Soudain, mon frère ainsi que notre autre compagnon reviennent, ayant probablement semés des morts sur leur passage. Apposant son arme sur l'épaule, mon ainé me tend la main. Je me relève, puis souffle un grand coup pour me dégager les poumons de cette odeur de mort qui réside dans tout le domaine. De son regard cristal, je vois bien que Thiebault est soucieux.

-J'en ai assez...Ils nous ont envoyés ici juste pour passer le temps....Il ne reste probablement plus que nous à l'heure qu'il est et eux sont entrains de manger du canard rôti, confortablement assit sur leur chaise ornée d'or !

-Dis toi que si on meurt, au moins on mourra comme des braves...

-Que de belles paroles La Lame, mais tu pense vraiment qu'on va se laisser avoir comme ça ? Il faut tous les étriper, on va tous les décapiter et nous asseoir sur leurs tripes !

-Tu es un sacrée Cas le fou...Quoi qu'il en soit, Thiebault, il faut qu'on trouve un moyen de s'échapper...absolument...

-Mais ça je le sais ! Ce qu'il y a, c'est que il n'y a tout simplement aucune autre sortie que l'entrée principale, autrement dit la zone bondée de soldats en tout genre !

-Alors on y fonce, on les massacre tous et on s'en va en véritables Héros !

-Je ne vois pas ce qu'on aura fais d'héroïque à part perdre tous nos hommes...

-Il a raison...il faut qu'on y aille, même si c'est suicidaire. C'est mieux que de rester ici à attendre qu'ils nous trouvent, je te rappelle qu'on aura bientôt plus de munitions...

-Raaaaah ! J'en ai plus qu'assez, je vais perdre la tête ! Comment ils ont pu....comment ils ont pu nous trahir de la sorte....Si on s'en sort vivant, je ne reste pas dans l'armée une minute de plus...

A peine nous avons fini de prendre nos bonnes résolutions, qu'au loin retentissent des dizaines de coups de feu. En se dirigeant tous ensemble en cette direction, une surprise immense nous envahis tous. Une légère troupe Francaise, en sous nombre certes, se tenait là, venue nous prêter main forte. A sa tête, un homme haut gradé que nous avions bien connu lors des batailles antécédentes. Lorsqu'il eut apprit notre situation, il avait foncé nous aider sans hésitation. L'humain ne cesse décidément pas de me surprendre...En deux ou trois mouvements, nous dégainons un à un nos épée, puis tranchons l'ennemi tel de vulgaires draps. Le sang, encore une fois se répand tout autour. Les morts ne cessent d'augmenter, tandis que nous nous précipitons tous ensemble vers la sortie. Bien vite, notre camp se fait mince également, les autres soldats tombants les uns après les autres. Après une dernière fusillade, je constate que je suis le dernier à ne pas être sortie, apercevant mes camarades à quelques mètres derrière moi. J'arme mon fusil, vise le plus gradé situé sur son cheval. La balle part, mais jamais elle ne touchera sa cible. Au même moment, trois fusiliers me tirent dessus. A peine avai-je assimilé la moitié de ce qui était en train de se passer, qu'une énorme giclée de sang alla se répandre en plein sur mon visage ainsi que mes vêtements. Devant moi, je constatai avec effroi que l'acrobate s'était précipité dans l'espoir de me sauver. Son corps s'écroule alors, pendant qu'une rage ainsi qu'une peine immense me sert le cœur. Mon frère hurle mon nom, parvenant à me ramener à la raison. Je fonce les rejoindre, suis le mouvement, cours à en perdre haleine. Enfin la nuit tombée, nous avions fini par trouver une cachette...Situé dans une petite zone hors des sentiers, nous allongeant tous pour accumuler un repos bien mérité. Hors, je crois que nul d'entre nous n'a pu trouver le sommeil cette nuit là... >>

extrait du recueil d'un Vampire aux crocs douloureux

Cela faisait déjà plusieurs semaines que nous nous comportions tels des chiens errant, sans foyer ni maitre. Nous ne retournions ni dans l'armée, ni chez nous. Un petit groupe indépendant, voué à une extinction inévitablement douloureuse. Mais vous savez, à l'époque, nous nous en moquions éperdument. Vivres...c'est tout ce que nous souhaitions. Puis, un événement vint mettre un terme à cette vie de vagabond qui au final, n'avait aucun sens. C'était l'hiver, l'hiver le plus rude que l'on ait connu depuis bien des années. Notre petite troupe ayant élue campement autour d'un bon feu encerclé de neige, Thiebault et moi étions chargés de vérifier la sûreté des environs. Nous avons marchés, si longtemps sans s'échanger ne serai-ce qu'un regard...La nuit prit enfin demeure, succédée par une pluie d'étoiles décorant le ciel nocturne et tellement intense qui nous fixait ce soir là. Cette guerre avait plus que souillé chacun de nous. Le sang s'était répandu sur nos mains, nous étions dors et déjà condamné à vivres avec cela sur la conscience. De toute manière, je n'allais pas tarder à changer ma vision des choses...Bref, je vous passe les détails, mais après avoir quelque peu secoué mon frère je parvint à en obtenir quelque chose. Au final, j'étais le seul du lot à avoir supporté cette guerre. Ou du moins, c'est ce que je pensai. Ils étaient déjà tous au bord de la folie, perdant leur sang froid à la moindre occasion. Puis, vint se répandre un cri perçant à travers la forêt encerclant notre campement. Mon sang ne fit qu'un tour. Dégainant aussitôt mon épée tout en me dirigeant vers le campement, j'étais loin de savoir à quoi m'attendre. Thiebault quant à lui, resta à la traine, effrayé ou tout simplement trop inapte pour faire quoi que ce soit. Dix légers mètres me séparaient maintenant de la sortie, jusqu'à ce que je ne finisse par stopper ma course brusquement. Un corps meurtri alla brusquement s'écraser contre un arbre, il s'agissait tout bonnement du Fou, mort...Un long frisson s'empara alors de mon échine. Cette fois ci, tout devenait clair. L'ennemi était loin d'être quelque chose que nous avions combattu auparavant. Tout se déroula si rapidement que je ne puis vous dire ce qu'il s'est réellement passé...

<< Je suis couché sur le sol...il y a du sang, absolument partout...J'ai mal...Je ne vois pas les autres, excepté Thiebault qui semble venir vers moi...Mais il ne fait pas trois pas que cette énormes créature le déchiquète en deux trois mouvement, comme pour chacun de nous. Je veux hurler, j'essaye...Aucun son ne sort. Ce monstre, cette énorme créature noire aux griffes aussi larges que mon crâne. Je rampe, encore et encore, ne sachant pas où si le reste du groupe est mort à l'heure qu'il est. Seule cette insupportable et effroyable peur me préoccupait. Je veux vivre, je refuse catégoriquement la mort. Pas encore...Pas déjà...J'ai froid, je sens enfin mes forces me quitter. Je me pose dot au sol, admirant le ciel pluvieux et grisâtre à souhait. Quelques gouttes viennent perler sur mon visage, suivit d'une larme tout ce qu'il y a de plus banale. Je l'ignore encore, mais celle ci sera probablement la dernière que je verserai de toute ma vie. Un rire sanglant envahit la plaine enneigé. Je crois qu'il s'agit...de celui qui amené ce monstre...Une question raisonne dans ma tête, pourquoi ? Est ce par pur ennui ? Par sadisme ? Je ne comprend...s'amuser à envoyer son chien de combat sur un groupe d'homme inconnue, puis rire de leur massacre. Des bruits de pas raisonnent, mais ne peu pas tourner la tête pour voir. Il est là...cette ordure est juste à coté de moi, mais je suis trop faible pour pouvoir fixer son visage. Mes yeux se ferment lentement, je ne peu pas continuer. Mais, une très légère seconde avant que mes forces ne m'abandonnent, sa voix raisonne dans ma tête. Il est Anglais.

-Dors, dors, mes petits Crocs... >>


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Théodore Fiddle

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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty25/9/2009, 19:51

<< Je me réveille, de nombreux mois sont déjà terminés. J'ai mal. Ce qui semble être devenu ma main gesticule à tout bout de champ, projetant la verrerie et autres ustensiles rarissimes à travers le laboratoire. Je n'y comprend rien, tout ce sang, tout ce temps...Je ne sais plus qui je suis, ou plutôt ce que je suis devenu. Au milieu de ce festival sanglant, j'aime à penser qu'il ne s'agit là que de rêves. Hors il en est tout autre. Une douleur impitoyable vint rapidement me ramener dans le monde réel, bien que j'aurai préfère resté submergé par ma transe. Je me retourne, du sang...du sang, encore, puis vint toujours. D'ignobles créatures du même genre que mon appartenance se ruaient sur moi armés d'une férocités sans pareille. Un pas, puis deux. Mon horrible avant bras, difforme et noirâtre semant hémoglobines et débris organiques dans un élan de folie. Je ne cesse d'avoir mal. Mon corps entier est devenu cette...chose repoussante et insaisissable. Une parfaite hérésie est devenue raison...Le meurtre est devenu nécessitée...le sang étanche ma soif...Que suis-je ? Un son mélodieux s'envole dans l'air, jusqu'à s'incruster en ce qui me reste pour percevoir les sons. Un morceau classique, mais pourtant d'un grande beautés. Je ne peu m'empêcher, cette mélodie m'appelle. Mon immondice servant enveloppe s'emporte, coulant entres les différents murs de cette prison. Les monstres sont lâchés, le jeu redémarre. Etrangement, je parviens à percevoir un immense et pour le moins effrayant globe oculaire aux contours rougeâtres. Mon corps devient arme, les globules vasillent à nouveau. Le liquide d'une chaleur impensable vint prendre place en ce fameux œil rouge, qui n'était autre que le miens. Quatre lame s'échappe soudainement, traçant en la chaire des monstres de nombreuses blessures inconcevables. Un gout infecte et pourtant si agréable ne cesse de jaillir en mes papilles gustatives, pourquoi ? Pourquoi suis-je aussi horrible, pourquoi ne puis-je pas stopper ce massacre ? Je ne suis plus, l'humain est mort. Et avec, le monstre a naquit. Pour Théodore Fiddle, il s'agit là de la fin. De toutes choses. Pour l'auteur de ce carnage incessant, tout ne fait que commencer. Les membres pleurs, le sang réclame d'être festin, jamais rien en ce monde n'avait été plus immonde que cette scène lugubre dont je fut l'auteur. La musique ne cessant pas, les pulsions incontrôlables ne sauraient se stopper. Je ne cesse, je ne cesse de tuer. Mon enveloppe s'avançant à vive allure, l'assassymphonie des meurtres ne faisait qu'augmenter mon plaisir. Enfin, enfin je le trouve. Ce porc vorace et avide de dégout, cet humain, tout simplement. Encore une fois, je ne parvint pas à voir son visage, il s'avère être de dos. Aussitôt vue, son protecteur ne tarda pas à m'abattre. Des crocs plus impressionnants que des canons, la fourrure tachées par les résidus encore récents de ses victimes, le mépris que j'éprouve pour ce monstre est inconcevable. Et pourtant, il est comme moi. Un assassin. Les coups ne cessent de pleuvoir, et pourtant la douleur s'estompe, submergée par la folie. La musique cesse, mon corps s'abat lourdement au sol. Ces bruits de pas me semblant déjà si familier...ils reviennent encore. Contemplant les fruits de son labeur, il rit.

-Tu es tout bonnement parfait, je peu être fier. Mon plan peu désormais commencer, ma petite Canine...

Toujours cet air arrogant...pathétique, tout bonnement absurde. Une unique préoccupation, détruire, encore. Mes immenses et putrides mains noirâtres s'allongent, transperçant la chaire tendre et tellement banale. Il rit, sans pouvoir cesser ces jacassements anodins. Sa bête m'attaque, ses griffes perçantes déchirants toute part. Je m'estompe, rien n'abrège ma chute. Ma lourde enveloppe s'écrase, recouverte de neige. La vitre brisée se terre sous ma sois disant peau, m'encombrant d'une blessure encore une fois quelconque. Bien vite, la raison me revient. Fuir, m'évader, vivre...Ma peau sombre glisse sur l'eau glacée sans demander son reste, me laissant tout juste apercevoir l'infâme psychopathe Anglais me fixer depuis le haut de sa tour. Ma tête est si lourde...ma vue s'assombrit peu à peu. Je m'écroule, j'abandonne. Réfugié dans une tanière, je me laisse dépérir, sans réellement assimiler tous ces faits nouveaux. >>

C'était il y a 230 ans...

Mais venons en au fait, et avançons ne serai-ce qu'un tant sois peu en mon épopée. 226 ans plus tôt, je retournai au village de mon enfance...Mon regard ne cessait de se perdre entre les différentes chaumières envahis par le froid et la décadence. Cet endroit n'était plus le même. La misère, la faim et pour finir la maladie s'étendaient à perte de vue. Ma nouvelle odorat me permettant clairement de ressentir l'odeur de mort et de peste qui régnaient le soir de mon retour. Mais à peine avais-je fais une dizaine de pas que la populace commençait dors et déjà à me jeter des regards indiscrets. Certes, mon apparence n'était pas banal, mais de constater une telle peur me répugnait. Tandis que mes pieds ne cessaient de franchir les mètres, je me recasais les 4 ans écoulés...Depuis ce fameux jour, où je me suis échappé du laboratoire. Encore une fois, je ressentais le froid des plaines enneigés dans lesquels j'ai survécu en exil. Sans même m'en rendre compte, je subsistais en me nourrissant du sang d'animaux, ce qui ne fit que retarder mon don de polymorphie. Quatre ans...il m'avait fallu quatre longues et éprouvantes années avant de pouvoir enfin reprendre une apparence ne serai-ce qu'humaine. A différence de la couleur de ma peau, de mes yeux ainsi que de ma chevelure. Certes, je ne ressemblais toujours qu'à un humain à part entière, mais c'était dors et déjà suffisant. Vous vous demandez sûrement ce qui m'avait poussé à revenir ici n'est ce pas ? C'était elle, tout simplement. Mais avant tout, je souhaitais me recueillir sur la tombe de ma génitrice. Cela ne dura que très peu de temps, avant que je ne parte en direction de la ville. Une fois là haut, je n'eus qu'une hâte. La revoir. Hors, la surprise fut telle que je sentis mon cœur s'estomper, bien que son rythme habituel s'avérait être bien bas. Lorsqu'elle m'aperçut, tout en tenant la main de son époux ainsi que celle de son enfant, son regard me parut...horrifié. En effet, elle admirait bel et bien au retour d'un revenant. 5 secondes... J'avais passé 5 années à survivre pour espérer la revoir, tout ça pour un regard d'à peine 5 secondes. Sans plus attendre, je repartis au village, me noyant dans la solitude et le mal être. J'avais beau m'être réfugié en mon ancienne demeure, mes cris de peine étaient tels que même les vieillards environnants purent assister à ma chute. Douce folie meurtrière, ô combien dangereuse...Je ne cessais d'épouser celle ci. Détruisant chacun des objets restant en ce misérable débris d'habitat...Ma colère se stoppa soudainement. Un objet dont je n'avais jamais soupçonné la survie, ou ne serai-ce que sa place ici. Le violon de mon père.

<< Sous le choc d'avoir trouvé une telle merveille, je me laisse chuter au sol. Etrangement, ce petit objet insignifiant possède déjà une valeur certaine à mes yeux. Et tandis que mes mains viennent enlacer mon visage, la porte s'ouvre. Elle est là, droite face à moi, au bord des larmes. Après s'être persuadé d'une mort certaine et inévitable que j'aurai subit par le passé, elle s'était mariée, sous l'ordre de ses parents, sans jamais cesser de m'aimer. Me tombant dans les bras, elle ne cesse de s'excuser. A cet instant, je sent mon cœur enfin redémarrer, à un rythme plus que charitable. Elle se blottit contre moi, serrant mon corps froid de toutes ses forces. Sans attendre, elle m'arrache un baiser baigné d'amour, avant de coller sa tête contre mon torse. Un long frisson plaisant et pourtant que je redoutais m'envahit. Je sent ma gorge hurler, mes crocs saliver, sans jamais comprendre ce qui m'arrive. Je ne n'ai hélas toujours pas intégré le fait que je suis un monstre désormais...mes lèvres viennent se coller à son cou, l'embrassant délicatement. Du moins, c'est l'impression que j'ai. Car étrangement, je la constate frissonnante, s'agrippant à mes vêtements et soufflant à en perdre haleine. Jusqu'à...jusqu'à ce qu'elle ne s'éteigne. Je vois son corps frêle s'écrouler, la nuque débordant de ce liquide rougeâtre qu'est le sang. Je comprend alors...Je l'ai tué... >>

Après cet acte horrible...tant de temps est passé...Je ne sais combien d'année j'ai erré, éternellement seul, sans jamais retrouver le désir ô combien futile de vouloir vivre. J'étais désormais la pire des monstruosité en ce monde, ainsi que l'être le plus détesté de ma personne. Le dit homme ayant osé tuer l'amour de sa vie. Bien que je n'ai jamais désiré exécuter un tel acte, jamais je ne me suis remis de cette faute. Je crois...je crois que c'est à partir de ce jour, que je me suis mis à perdre tout sentiments. Plus rien ne me parcourait, rien sauf la peine et la douleur...Jamais elles ne s'estompèrent. Au final, mes jours se limitèrent à un enfermement stricte au beau milieu d'un manoir abandonné. A une telle époque, vous vous doutez bien que mon existence, pourtant d'une discrétion absolue, provoqua la curiosité des villageois. Au final, tout se résultat en un immense bain de sang. Puisqu'ils m'avaient traités de monstres, je leur ai offert une démonstration digne d'une telle comparaison. C'est en tuant toutes ces vermines qu'enfin je pris compte d'un fait...j'en n'en pouvais plus, j'étais dors et déjà lessivé par cette vie dénuée d'intérêt. Ce fut une soirée comme les autres, une nuit étoilée à souhait, d'une noirceur à s'en perdre, une nuit magnifique...C'est cette nuit, que je tenta vainement de mettre fin à mes jours. Assit sur l'ancien canapé de soie appartenant au manoir, je contemplais d'un air attentif l'avancement du feu se propageant vivement à en perdre haleine. Mes yeux se fermaient avec sérénité, un apaisement tant attendue. Mon corps a brulé jusqu'à sa dernière partielle de peau, doute n'est pas. Néanmoins...les malheureuses cendres de ma chaire s'étaient répandus sur le sol, laissant à quiconque un espoir de ramener un jour le terrible fléau qui venait tout juste de s'éteindre...

<< Ce soir, c'est un gigantesque soir. En cette couche de pénombre inévitable, la nuit s'épelle d'elle-même. Mon cri perce le silence, tandis que le manoir s'effondre en lambeaux. Dans ma chute, je vois la mort s'en aller, déçue d'avoir dû me rendre à ce monde. Mon corps s'écroule. La douleur, vive et conséquente, me ramène à moi. Brisé, je constate avec effrois que la vie m'a reprit sous son aile. Tout a changé...je ne reconnais que le ciel. Combien d'années se sont elles écoulées ? N'est-ce pas un rêve ? Je n'ai aucune garantie. En cet instant, tout m'est vague. Soudainement, un bruit de pas se rapproche. Pour cause mon corps brisé de toutes parts, je ne puis ne serait-ce que lever la tête. L'inconnue se place droit, me fixant de ses grands yeux bleus. De longs cheveux noirs ondulants jusqu'à ses coudes, une fine barbe contrastant son visage suffisamment pâle pour m'impressionner. Balayant son épais manteau noirâtre à la dégaine plutôt impressionnante, il passe sa main sur mon visage. Elle est froide, et provoque un étrange frisson chez mes nerfs.

-Je ne pensais pas que mon sort fonctionnerait en à peine trois jours...Tu dois être robuste petit vampire.

-Qu...qui es tu...?

-Celui qui t'a ramené parmi nous, mais ce n'était qu'un simple test. Pour tout te dire, je n'ét...

Sa voix semble soudainement s'éloigner, comme s'il s'en allait. Non. Je perds tout bonnement connaissance. Ma vue se trouble, tout semble perdre de son éclat. >>

C'était il y a 173 ans.

Jamais je n'aurais pensé être ramené, d'ailleurs je n'y comptai pas. Et pourtant, cet étrange sorcier aux pouvoirs plus qu'irréels avait reconstitué mon corps par mes cendres. Quelques années suivirent après cet évènement, le sorcier noir devenant au passage mon "Maître". Quelque chose m'étonnai chez lui. Son savoir semblait sans fin, par exemple, il avait suffit d'un regard pour qu'il assimile ma véritable nature. Qui pouvait bien être cet homme...j'ai cherché pendant bien du temps, mais sans succès. Bref, je commence à réellement m'attarder sur ce questionnaire, et je constate qu'il fait déjà nuit...Je vais donc moins m'attarder sur certains point à présent, une large abréviation de mon passé ne risque pas d'être bien gênant après tout. Soit. Après avoir passé plusieurs années sous la coupelle de mon enseignant qui m'apprit quelques uns de ses sorts, lesquels au passage, je ne parviens toujours pas à maitriser ne serait-ce qu'un quart aussi bien que lui, je décidas de partir. Il me fallait désormais quelque chose de nouveau, je me devais de découvrir l'étendue de ce monde. Un continent fut tout d'abord le centre de mon attention, l'Asie. Après de nouvelles années en France, à étudier, réfugié dans des catacombes situées au dessous d'une ville abondante, je pouvais aller et venir à ma guise me nourrir à la surface. Je ne souhaite pas parler des années qui suivirent. Du moins, jusqu'à mon départ au Japon. Je me souviendrai toujours du dégout que j'ai ressentis en grimpant à bord. Une légende raconte que les vampires ne peuvent traverser la mer, et mon créateur n'avait pas oublié celle ci. Si, je parvint jusqu'au Japon. Mais encore fallait il voir mon état. La maladie me fit souffrir un martyre sans pareil, ce que je ne comprenais pas étant donné ma non-appartenance au genre humain. Enfin bref, encore une fois je perd du temps. Je vais donc faire cela très court, car je n'ai aucun plaisir à devoir me rappeler de cette période. En résumé, malgré mon apparence peu banal, je parvins finalement me faire des compagnons d'armes. Ensemble, nous avons menés une longue guerre contre les forces impériales, dont les exigences étaient plus qu'inacceptables pour de nombreuses personnes. Bien évidemment, ils furent du mieux qu'ils purent pour étouffer l'affaire, prétendant que seule la paix régnait en leur royaume. Du moins, c'est ce que les historiens vous diront pour la plupart. La guerre, encore une fois...Tuer, c'est tout ce que je savais faire. Bref, toujours est il que notre petite guerre durait depuis déjà 2 ans, et il me devenait difficile de devoir me nourrir en toute discrétion. Nous sentions que pour l'emporter, il nous manquait quelque chose. D'avantage de puissance, voilà ce qui nous faisait défaut. Bien vite, la rumeur que le sabre d'un ancien guerrier, reconnue dans le monde entier pour son habileté à l'arme, avait récemment était retrouvé. Sans plus attendre, mes compagnons et moi avons cherchés où est ce qu'il avait finalement atterrit. Il s'agissait d'un ancien temple.

<< Après avoir passés un mois à prévoir l'attaque, enfin nous nous lançons. Nous sommes dix dans la cours principales, et tandis que les autres s'occupent d'occuper les moines et autres nous allons prendre l'arme. Tout se passe sans encombre, le bruit que provoque l'orage nous procurant un avantage remarquable. Je m'empare de l'arme, un faisceau de lumière en jaillit. Cette lumière captivante, jamais je n'en ai vu de semblable. Mon regard s'y perd, envolé dans un gouffre sans fin. Mes compagnons me ramènent à la raison, nous devons partir. Nous filons aussi vite que possible, jusqu'à atterrir de nouveau au beau milieu de la cour principale. Stupéfaction, trahison, tout s'enchaine. Bien vite, des soldats impériales surgissent de tous les cotés, ne laissant pas le temps d'assimiler. Le sang pleut, ma lame vint épouser les corps ennemis. Dans un élan combattif, je dégaine la lame purificatrice. Lumière jaillit, et mort se répand. Aucune pitié n'a place, seul le combat est maitre. Je frappe, encore, encore puis toujours. Jouant de mes lames, je ne cesse de trancher. Seul je suis, face à cette nuée d'ennemis toujours plus nombreuse. Mêlant mes armes à mon esthétisme barbare, je ne réfléchis plus. Ma tête est tout bonnement vide, nulle pensée ne diffère. Sang ô combien envahissant, tu ne cesses de crouler, et pourtant rien ne semble freiner la démence qui est mienne en cet instant tragique. Mon corps s'alourdit, et je sens mes jambes fléchir à chacun de mes pas. Bien vite, la fatigue s'empare de mon être. Ma poitrine est figée par les métaux s'abattant sans cesse en ma chaire. Je m'écroule. Mon enveloppe est souillée de toutes parts. Un humain serait dors et déjà mort 100 fois. Hors, je ne suis pas de ce genre là. Mes yeux s'écartent, ma peau se déchiquète. Tout mon être s'allonge, devenant sans plus attendre le monstre hideux et indescriptible que je suis. L'horreur prend alors jour au beau milieux de cette cours, pourtant suffisamment souillée. Alors que ces pitoyables hommes se contentes d'hurler à la mort au beau milieu de ce cauchemar qui n'est autre que le monde réel, je tue sans satisfaction. Encore une fois, je ne ressens strictement rien. Je détruis, je sème la peur, j'abrège la douleur, mais je m'en moque, je n'y trouve aucun remord. Quelques minutes plus tard, je constate avec mépris mon œuvre. Ecartelés, broyés, découpés, je n'ai eu ne serai-ce qu'une once de pitié. Ramassant mon armement, je m'en vais sans oser observer la dépouille de mes compagnons. Sans un mot, le monstre que je suis disparait, sans même dire adieu à ceux qui pensaient êtres ses amis. Hors ils ignoraient un fait. Canine n'a aucun ami. >>

Il m'a fallu bien des semaines avant de pouvoir, de nouveau, reprendre une apparence un tant sois peu humaine. La difficulté est telle que j'ai dû m'enfermer durant cette période. Une année froide et épouvantable suivi, année durant laquelle je fus traquer comme un animal. Je ne souhaite pas réellement parler de cette période, car j'estime qu'elle ne regarde que moi, comme le reste de ce formulaire par ailleurs... Je m'avancerais donc à une période quelques peu plus récente. Projetons nous cinq ans plus tard. Le Japon commençait à changer étonnement, peut être que le monde entier changeait après tout. Pour ma part, je voyageais à travers le pays, accompagné par mon maitre que j'avais retrouvé entre temps. Néanmoins, le temps était venu de nous quitter. Après avoir échangé une longue conversation sur ma connaissance du monde, mon tuteur décida de m'emmener dans un hôpital. Sans comprendre, j'entrais, persuadé de sortir aussi aisément que j'étais entré. Hors, moi qui croyait m'être détaché de toute pitié, de rattachement aux humains, j'eus l'une des plus grandes tristesse de ma vie. Enfants, personnes âgés, femmes, tous, tous étaient dans un état pire qu'inimaginable. La maladie, la pauvreté, la peine, et bien pire encore. L'ambiance était insoutenable, et malgré mon statut de vampire, des nausées m'envahir soudainement. Bien sûr, ce ne fut que des sensations. Jamais je n'aurais cru que quelque part en ce monde, il puisse exister de pareils horreurs. Face à mes épouvantables bains de sang, je trouvais cette scène montreuse. En sortant, je sentis un immense besoin de boire du sang m'envahir. Sans comprendre, je me mis à rire. Pour la première fois, mon manque de sang me faisait perdre la raison. Tout ça à cause de mon maitre...Mais il avait raison, je me devais de connaitre ce monde de toutes parts, quel qu'il soit. Dans un élan de folie, je me mis à détruire un quartier tout entier, tuant sur mon passage le moindre innocent qui se présentaient à moi. Seul mon maitre parvint à me ramener à la raison. Encore une fois, je pris compte de ma nature de monstre. Je me devais de devenir plus fort, rester maitre de moi-même. Et surtout, je me devais d'être indifférent à ce monde, quel que sois ce à quoi j'ai affaire. Mon maitre me parla alors d'un moyen d'obtenir toute cette force, mentalement ainsi que physiquement. La seconde mort. Le principe était simple, je m'enterrais, dans le but de plonger dans un profond sommeil. Je ne me réveillerais que lorsque suffisamment de sang coulera sur ma tombe, me ramenant ainsi en ce monde. Après lui avoir fait mes aux revoir, j'allai me rendre dans la forêt la plus vaste du pays. Au centre de celle-ci, je contemplais la nuit étoilée de mes yeux rougeâtres à en avoir peur. Tandis que je creusais, je sentais une sensation bien étrange m'envahir. La hâte, la curiosité. Comment serait le monde lorsque je me réveillerai ? Dans combien de temps ? Est-ce que cela en valait vraiment la peine ? De toute manière, cela ne me servait à rien de me poser de telles questions, car j'étais dors et déjà sous terre. Mes yeux se fermaient avec apaisement, tandis que la vie semblait presque m'échapper.


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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty4/10/2009, 16:09

Il y a de cela 97 ans, au Japon...Un homme, à la carrure plus que respectable, se dirigeait tout droit en direction de la forêt. Vêtu de sa longue cape à capuche noirâtre, il possédait une allure qui en aurait effrayé plus d'un. Sabre en main, il stoppe son allure au beau milieu des bois. Bien vite, le silence prend place, un silence bien pesant. Des branches craquent, un éclat se reflète. Bondissant de toutes parts, les assassins se jettent sur leur cible. Hors, ils n'atteindront jamais celle ci. Dans un élan quasi-imprévisible, l'inconnue découpe littéralement ses assaillants. Un seul coup suffit, un sifflement dans l'air et tout se règle. La lame vint s'abattre violemment contre la cuirasse pourtant solide des tueurs. Celle ci se brise, puis ce fut le tour de la chaire. Les corps s'écrasent sur le sol dans un fracas titanesque, contemplant leur sang couler à flot. Tandis que le guerrier range sa lame au fond de son fourreau respectif, le plus téméraire se relève. Se précipitant sans penser aux conséquences, cet inconscient voit ses yeux êtres crevés par de simples doigts. Hurlant à la mort, il s'écroule, appuyant son visage imbibé d'hémoglobine contre la surface robuste du sol. Au même instant, les globules rouges fusent sous la terre avec hâte. Glissant entres des lèvres décharnées, ils se glissent dans la gorge froide et inoccupée. Les secondes s'écoulent, jusqu'à ce que la bête s'anime.

Brisant le sol sur mon passage, je n'avais qu'une hâte. Me nourrir. Blottissant la première gorge venue entre mes crocs, je savourais le liquide chaud. A peine avais-je craché la dernière goutte comme à mon habitude, qu'un homme homme étrange dégaina sans plus attendre. Tout en retirant sa longue cape noire, il se précipita en ma direction. Mon sang ne fit qu'un tour, le sien s'étala au sol. Le ventre percé, il s'effondra dans un brouhaha sans pareil. Monstre m'appelait il...Il avait raison. Je n'avais aucune idée de l'époque à laquelle nous nous trouvions, mais je sentais qu'une force nouvelle et toujours plus néfaste était naquit en moi. Mon maitre avait eu raison, la seconde mort offrait bel et bien des pouvoirs inestimables. Déterrant mes deux katanas, je quitta enfin la forêt une bonne fois pour toute. Il m'a alors fallu deux années entières avant de pouvoir quitter le Japon, il faut dire que l'évolution avait rendue les choses bien plus complexes qu'elles ne l'étaient déjà. Ma destination ? La France, tout simplement. Tout était si différent...Tant d'années avaient passés...M'abritant dans une vieille bicoque abandonnée (proche d'une ville évidemment, je devais bien me nourrir), je me mis à réfléchir longuement quant à ce que j'allais faire du reste de ma vie. Retourner dans l'armée ? Pourquoi pas...Devenir une sorte de Mercenaire ? Cela pouvait être intéressant aussi...Hors, une chose effrayante me vint en conscience. Etais-je le seul à être un monstre ? Peut être ce fou furieux d'alchimiste avait il fabriqués d'autres créatures de mon espèce...Qu'avait il cherché à créer au final... Oui, une conviction se fonda ensuite dans mon petit crâne. Je n'étais que l'une de ses pièces, il y'en avais forcément d'autres. Tous ces monstres que j'avais tué ce soir là, qu'étaient ils après tout ? Je n'étais que l'une des pièces de l'échiquier...et il en était le roi. Fabriquer des sortes d'homonculus sur le modèle de créatures fantastiques, mais quel malade pouvait concevoir un plan pareil...Ma décision était prise. J'allais parcourir le monde de fond en comble, à la recherche de mes confrères crées par ce fou à lier, et les exterminer...Tandis que je préparais mes différents bagages et armes, je découvris une chose étonnante. Dans les vestige de cette vieille maison qui m'avait tant servie, se trouvait une vigne sans pareille. J'ignore encore à qui appartenait auparavant cette demeure, mais je sais une chose. C'était un homme très habile. Transformant tout cela en des centaines de bouteilles, je dissimula la quantité étonnante de maie que j'avais crée. J'y voyais là un moyen de m'assurer un avenir stable si je revenais un jour, car l'argent devenait peu à peu maitre à notre époque. Une fois la nuit tombée, je me remis enfin en route.

N'oublions pas une chose. Les monstres n'ont par leur place en ce monde.


Je me permet ici une très légère parenthèse afin de souffler un peu. Marquons une pause, vous verrez qu'elle sera assez utile en tant que transition. Peut être que, si vous êtes assez stupide pour le penser, vous dites vous que puisque je tuais les créatures issues de l'alchimiste, pourquoi ne pas m'anéantir également hein. Car je me juge seul capable de le tuer lui, c'est comme cela. Pourquoi moi plus qu'un autre ? Votre curiosité commence à m'agacer...Après tout, vous êtes humains, c'est donc dans l'ordre des choses. Oh, je tiens également à passer un message à Monsieur le Maire. Ne vous étonnez pas si le taux de mortalité grimpe en flèche après mon arrivée, je pense que vous êtes assez intelligent pour comprendre ce que je veux dire hmm ? Ne soyez pas effrayez, je n'irais pas semer le trouble dans cette charmante ville. Soit, finissons en avec mon passé plus que lassant.


C'était il y à 10 ans. Enfin, après avoir parcouru le monde dans ses moindres recoins, avoir tués je ne sais combien de monstres en tout genre, amassés bon nombres d'armes pour la plupart maudites, que je rentrais au bercail. Je me surpris moi même en constatant que l'odeur froide et désagréable de la France m'avait manquée. Je retourna sans encombre dans le petit habitat qui m'avait tant servi. Ou du moins, j'en avais l'intention. Car le temps n'avait fait aucun cadeau. La petite maisonnette était en ruine, planches craquelés recouvrants des clanches rouillées, et autres débris recouverts un peu partout. Hors, il restait une chose. Toutes ces bouteilles que j'avais par le passé enterrées, allaient enfin me servir. Sans plus attendre, je me servi de ma polymorphie en me faisant passer un peu partout pour un descendant d'une noble famille, notamment chez les bourgeois. Je ne tarda pas à vendre toutes ces bouteilles inutiles pour une jolie fortune. Parait il qu'après autant de temps d'existence, elles en valaient la peine. Devenue quasi-riche, je me fit bâtir une somptueuse demeure dans les alentours de Paris. 9 ans s'écoulèrent, 9 années m'ayant néanmoins servie. Car tandis que je m'entrainais aux armes comme bon me semblait, je passais le reste de mon temps libre à lire, encore et encore. J'estime cette capacité comme la meilleure chez les vampires, le pouvoir de vaincre le temps. Puis, une nuit comme toutes les autres, on frappa à ma porte. Mon maitre était venu pour me parler. Décidément, lui non plus n'avaient rien d'humain, car il n'avait pas changé d'un trait. Nous asseyant confortablement dans un fauteuil chacun, la discutions prit place.

-Canine, je ferais court. Je ne suis pas ici pour savoir comment tu vas ou quoi que ce soit d'autres, mais pour te confier une mission.

-...Faites.

-*se levant* Vois tu, il y a de cela bien des années, j'eus une jeune disciple très prometteuse. Je lui ai alors enseigné presque tout mon savoir, puis l'ai laissé agir comme bon lui semblait. Hors, elle semble répandre la terreur en Angleterre. Il parait qu'elle se serait amusée à crée une nouvelle race, appelés les "Maudits". Il suffit d'implanter l'une des horloge qu'elle a fabriquées à la place du cœur chez un humain, et le tour est joué. Hors, ces nouveaux arrivants sèment la panique depuis trop longtemps déjà, et nous devons intervenir.

-...Que voulez que ça me fasse...

-Tu n'as décidément pas un sens de la justice très prononcé mon cher...

-Vous non plus, vous voulez les exterminer uniquement pour punir l'arrogance qu'a eu votre disciple. De plus, vous ne supportez pas l'idée qu'elle se pense supérieur à vous, et elle semble avoir en main un pouvoir que vous même ne comprenez pas.

-...Tu comprend beaucoup trop vite à mon gout.

-Je vous connais.

-Soit, elle se fait appelée la sorcière aux milles clés. Es tu partant pour aller mettre fin à ses projets ?

-Aucun intérêt.

-Pas forcément, car je soupçonne l'alchimiste qui t'as crée d'être de mèche avec elle, car la vitesse de production des horloges ne cesse de croitre d'heures en heures.

-...Quand dois-je y aller ?

-Le plus tôt sera le mieux.

-Je pars demain.

A la suite de cet échange, il m'apprit tout ce que je me devais de savoir. Jack L'éventreur, L'Horloger Maudit, les Chasseurs, les Religieux, ainsi que tout le reste. Il me confia également deux artefacts. Une montre à gousset d'apparence ordinaire, ainsi que l'une des plus puissantes armes jamais crées. Le colt, l'unique. La légende raconte qu'une seule de ses balles peut tuer n'importe quel être vivant en ce monde, hors cela est vrai. Hélas, il avait déjà eu à s'en servir par le passé, ce qui me laissait 5 balles pour l'accompagner en tout. Je ne perdis pas une seconde, et partie comme prévue une fois la nuit retombée. J'avais pris soin d'emporter le maximum de matériel possible, mais je ne devais pas attiser la curiosité. Quelques mois s'écoulèrent après mon arrivée en Angleterre, jusqu'à ce que je ne finisse par obtenir une piste quant à l'emplacement principale des Maudits. Il s'agissait d'une large ville désormais plongée dans la terreur, dont je ne me rappelle jamais du nom. Ma première recherche s'effectua au beau milieux d'une maison abandonnée aux alentours de la ville, hors une surprise de taille m'y attendait. Car tandis que grimpait les marches, un bruit étrange m'obsédait l'esprit. Une sorte de "Tic, Tac" qui ne cessait. 2 étages plus haut, le même disque tournait encore. Une fois arrivé au dernier étage, je constatais avec effrois qu'il s'agissait là d'un piège. La seconde qui suivie, le débris de maison prit entièrement feu. Tout s'effondrait, et je me retrouvais coincé au beau milieu de cet enfer. Le feu...c'est un ennemi que je ne suis jamais parvenus à dominer. Tandis que je cherchais désespérément une sortie, une petite voix raisonna dans ma tête. A gauche ! Me dit elle. Sans attendre, je suivit le couloir de gauche comme l'indiquait cette voix. Me précipitant dans les escaliers, je me précipita le plus possible afin de m'en sortir vivant. Une fois dehors, en piteux état et exténué, le bruit reprit. Une sombre silhouette se dessina finalement au milieu de la fumée noire. Un crâne dégarni, un regard haineux, cet homme avait tout pour plaire n'est ce pas ? Le bruit augmentant en conséquence de son approche, je compris qu'il s'agissait d'un maudit, et que ce fameux son émanait de sa poitrine. J'étais sans armes, blessé, et vidé de mes ressources. Sans attendre, ma main se précipita sur le colt. Sans demander son reste, le Maudit n'eut pas le temps de voir la balle partir. Une légère secousse, un troublement d'air, un choc titanesque, son crâne tout entier vole en morceau. Je range l'arme, le souffle coupé. Un simple tir m'ayant vidé de toutes forces, je constatais que l'arme qui m'avait été remit été belle d'une valeur inestimable. Posant genoux à terre, je tentais de reprendre une respiration stable. Soudain, je constate une petit corps rivé devant moi. Une chevelure blonde, un regard sevère, une taille bien svelte, il s'agissait là d'une petite fille. Néanmoins, un détail plutôt frappeur fit son apparition. Il s'agissait là d'un fantôme. D'une voix..comment dirai-je...J'hésiterai entre la mesquinerie et la joie. Bref, toujours est il qu'elle se mit à rire à la seule vue de mon état.

-Hé hé hé ! C'est moi qui t'ai sauvé la vie mon petit Monsieur !

-...et ?

-Alors on dit merci !

-...

-Si tu ne le dis pas, tu auras une dette envers moi euh...*d'un air boudeur*

-...comment la payer ?

-Tu préfère ça que de dire merci...tu me surprend monsieur...Ben...telle que tu me vois, tu dois te douter que je suis morte. Et je tiens à me venger. C'est un maudit qui m'a tué, il s'est également chargé de ma famille toute entière. Je ne connais pas son nom, mais je n'oublierai jamais son visage. Alors monsieur, t'as l'air fort, tu te chargera de lui hein !?

-...A mon 230 ème anniversaire. Dans 3 mois.

Ainsi donc, je venais de faire la connaissance de Susan, une petite fantôme qui commençait d'or et déjà à m'agacer. Les mois s'écoulèrent, tandis que m'étais débrouiller pour reprendre en main une large maison abandonnée, située au Nord de la ville. Cette fameuse ville à la foie triste, tragique et passionnante. J'ignorai alors qu'en m'y installant aux cotés de cette sale gamine capricieuse, je ne tarderai pas à devoir remplir ce formulaire complètement idiot. Voilà, désormais vous savez ce qui m'a mené ici, une promesse complètement idiote et mon Maitre. Vous en savez suffisamment sur mon histoire. Mais ne doutez pas d'une chose. C'est qu'elle est loin d'être achevée...


As-tu des signes particuliers ? Ne m'en demandez pas trop, j'en ai assez dis sur ma personne

Je me suis permis de joindre une photo de Susan, dans le cas où cela vous intéresse.

Susan
Spoiler:

Ainsi que des personnes à venir, pour le moment je n'en sais pas plus sur eux.
Spoiler:


- Tic tac. Je veux en apprendre plus.
Comment trouves tu le forum ? Il me plait énormément. Intrigue intéressante, ambiance lugubre, je n'ai qu'une hâte. Que les choses sérieuses commencent.
Comment l'as tu connu ? Une certaine personne... s'avérant être en quelques sortes mon épouse.
As-tu lu le règlement ? Cette paperasse ? Bien évidemment.
As-tu des questions ? Pourquoi les humains sont ils aussi grotesques au point de donner des formulaires pareils ?


Dernière édition par Théodore Fiddle le 7/7/2011, 21:40, édité 1 fois
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Théodore Fiddle

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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty9/10/2009, 21:02

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Dawson Richards

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MessageSujet: Re: Canine   Canine Empty10/10/2009, 23:45

Du retard, quel retard. Je m'en excuse par millier... Votre formulaire est très en règle, il prit certes du temps pour que la lecture soit totalement achevée. Un formulaire digne de ce nom avec des écrits riches et très recherchés!

Cependant:

Pourquoi les humains sont ils aussi grotesques au point de donner des formulaires pareils ?

Et bien... Oseriez vous pénétrer dans un pays sans même l'ombre d'une carte d'identité?... Allez! Rompez, et bonne promenade dans notre chère ville.
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