Damn Time - RPG
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 Alice Carwell

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AuteurMessage
Alice Carwell
Sale Gamine Cruelle/ Fondat'
Alice Carwell


Messages : 121

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MessageSujet: Alice Carwell   Alice Carwell Empty16/9/2011, 23:31

Fiche d'Identité
Quel est ton nom ?
    Carwell.

Quel est ton prénom ?
    Alice Elisabeth Marie.

Quel âge as-tu ?
    Dix-neuf ans.

Es-tu un homme ou une femme ?
    Une femme.

As-tu des signes particuliers ?
    Aucun, je suis déjà assez particulière comme ça.

A quel groupe appartiens-tu ? ?
    Habitants.


Descriptions
Physique
    Du haut de mon mètre soixante-quatre, je toise le monde de mon air hautain et froid. Mes cheveux roux dégringolent dans mon dos, telle une cascade de feu. Ils sont ma fierté, car peu de personnes ont les mêmes que moi. Je les tiens de ma mère. D’ailleurs, il paraitrait que je lui ressemble énormément, mais seulement sur le plan physique. J’ai également hérité d’elle deux yeux d’un bleu intense, des traits fins et une silhouette des plus gracieuses. Ma peau est pâle est comme la neige, contrastant avec la couleur chaude de ma chevelure. Je me tiens comme le doit une femme de mon rang, c'est-à-dire droite et fière de ce qu’elle est. Ma démarche est sûre, montrant ma force de caractère. Mon visage trahit peu mes expressions, à moins que je subisse un grand trouble ou une forte émotion, mais cela arrive peu. C’est généralement une expression vide de sentiment qui règne dessus. Je dégage une certaine aura de pouvoir et je sais me montrer imposante par ma voix lorsque j’en ai besoin. Car j’ai beau être d’une assez petite taille, j’ai la chance d’avoir une voix pouvant aller du murmure perfide jusqu’à l’intonation majestueuse. Tout en moi respire la grâce et l’élégance.

    On voit également le fait que je sois une noble bourgeoise à d’autres nombreux détails. Mes doigts sont fins et mes ongles toujours propres. Ma peau n’est gâchée par aucune cicatrice voyante. Bien sûr, j’en ai quelques unes, mais tellement fines qu’il faut le savoir pour les voir. L’une d’entre elle se trouve au niveau de mon cou et l’on dirait une trace de morsure, même si c’est peu probable que cela soit ça. Je suis toujours vêtue des plus belles étoffes et des plus beaux vêtements que l’on peut trouver dans cette ville. Je possède également en permanence l’alliance de ma défunte mère attachée au bout d’une chaîne d’argent, bijou qui ne me quitte en aucun moment. Peu de personnes le savent, cette chaîne étant généralement cachée sous mes vêtements. J’aborde généralement des tenues de couleurs sombres, mais toujours choisies avec goût. On me repère facilement dans la population qui peuple cette ville, tellement que je détonne par mon aspect.

Mentale
    Au premier abord, je suis exactement ce qu’on attend de moi. Une jeune femme quelque peu réservée, intelligente et rusée, qui sait saisir les opportunités. Je ne parle pas pour ne rien dire, si ce n’est pour emmener mon interlocuteur là où je veux. Je sais prendre n’importe quelle expression et n’importe quel sentiment lorsque l’occasion l’exige. Il est vrai que je suis une très bonne comédienne. Je suis également assez difficile à duper. J’ai tendance à être méfiante en permanence et à toujours remettre en doute les dires des autres. Je suis sûre de moi et je n’hésite pas à le montrer, osant parfois faire des choses qui me sont normalement interdit. J’aime le jeu et prendre des risques, par exemple dans une négociation. Je ne démords jamais et je suis extrêmement déterminée, voire butée pour certain. Il est assez difficile de me faire changer d’avis, à part si je me rends compte par moi-même que la solution qu’on me propose est préférable à la mienne. Et là encore, ce sera complètement à contrecœur que je me résignerais. Je suis loyale et lorsque je promets quelque chose à quelqu’un, je le fais, qu’elle qu’en soit les conséquences.

    Derrière cet aspect combatif ce cache un pan un peu plus sombre de ma personnalité. Je suis avide de pouvoir, c’est un peu la seule chose qui compte pour moi dans ma vie. La richesse ne m’intéresse pas, même si elle va de paire avec la renommée. Je ferais tout pour avoir plus de pouvoir. J’ai cependant quelques faiblesses et des limites, qui me rendent humaine. Je suis pour l’instant incapable de tuer un humain, ni d’infliger de la souffrance aux quelques personnes que j’ai en pitié. D’ailleurs, je n’ai jamais osé avouer ceci à quiconque, de peur que cela se retourne contre moi. Je suis juste, à ma manière. Je ferais tout pour que le calme règne dans cette ville, même si pour cela je dois employer quelques moyens peu recommandables. Je sais être totalement imperturbable lorsque j’en ai besoin. J’ai une grande curiosité en ce qui concerne tout ce qui touche au domaine du mystique et du secret, même si cela est particulièrement dangereux. J’aime le danger. J’apprécie également qu’on s’occupe de moi et que je sois le centre de l’intention. J’ai la chance d’être particulièrement intelligente et rusée, n’hésitant pas à utiliser tous les stratagèmes de la diplomatie pour arriver à mes fins. Si cela ne suffit pas, je me résous sans problème à utiliser la force. Je suis considérée comme dangereuse par mes ennemis, car je n’ai presque jamais de remords ni d’état d’âme ...


Histoire
    Lorsque je suis née, en novembre 1832, la ville n’était pas encore un endroit inquiétant et dangereux. Certes, nous avions déjà notre taux de criminalité ainsi que quelques malfrats, mais rien de bien inquiétant. C’était une ville comme les autres, à quelques exceptions. L’une d’entre elles est le fait que la fonction de Maire n’est pas attribuée par un vote, mais par les liens du sang, de parents en enfants. La tradition voulait que ce soit l’héritier mâle qui récupère la ville et jusqu’à présent, chaque Maire avait eu un fils qui pouvait reprendre le flambeau. Mais ce ne fut pas le cas pour mon père. Il eut une légère déception suite à ma naissance, lorsque le médecin annonça que j’étais une fille mais il se disait qu’il pourrait toujours avoir un fils plus tard. Hélas, ma chère mère mourut quelques jours après, trop affaiblie par l’accouchement et par la maladie qui la rongeait petit à petit, et à laquelle personne n’avait trouvé de remède. Mon géniteur tomba dans un chagrin profond, une mélancolie paralysante. Il ne faisait plus rien, laissait tout son travail à ses conseillers et passait de nombreuses heures enfermé dans son bureau, à pleurer la mémoire de ma mère. Un comportement assez pathétique, non ? En attendant, je suivais le chemin de la vie, grandissant peu à peu. Je me considérais comme orpheline, car à part mes servantes et mon précepteur, je ne voyais personne. Ma vue révulsait mon père. J’étais la cause de tous ses maux.

    Vu qu’il était hors de question que je devienne Maire, il fallait que l’on m’éduque afin de devenir une bonne petite bourgeoise, qu’un homme honnête et droit voudrait épouser, afin que mon père se trouve un successeur digne de ce nom. Je passai donc mon enfance ainsi qu’une grande partie de mon adolescence enfermée dans la maison à apprendre les bonnes manières, comment être une maîtresse de maison, la couture, la cuisine, toutes ces genres de choses pas vraiment intéressantes mais qu’il incombe aux femmes de mon rang de connaître. Heureusement, le précepteur qui surveillait mon éducation et mes progrès dans les différents domaines se rendit vite compte de ma soif d’apprendre et du fait que tout ceci ne m’intéressait pas. Il se chargea donc de m’apprendre les langues, la géographie, l’histoire, les mathématiques, la politique, bref tout ce que mon père m’avait interdit d’apprendre, tout ceci en secret, le soir dans la bibliothèque. On peut dire que ce fut l’une des seules personnes que j’ai aimé. Il était doux, gentil et ne supportait plus les préjugés de notre époque, mais surtout de cette petite ville perdue au milieu de la campagne, sur la condition des femmes. Pour lui, nous étions tout aussi capables que les hommes, il fallait juste nous stimuler un peu plus peut-être. C’est lui qui me donna des rêves de pouvoir. Je me souviens surtout d’un soir. Je devais avoir à peu près treize ans. Nous nous trouvions dans ma salle d’étude. A cette époque, j’étais encore une enfant insouciante, innocente, avec des rêves plein la tête. Mon but premier était de rendre fier mon père. Mais les paroles que prononça mon ami changèrent tout. Il leva son regard du livre qu’il tenait entre ses mains et me regarda, l’air attristé et pensif. Inquiète, je voulu savoir ce qu’il se passait. « Tu te donnes tellement de mal pour être parfaite, pour un homme qui n’en a rien à faire de toi. Tu es une fille et rien que cela l’empêchera de voir à quel point tu fais des efforts. Il ne te mérite pas. Il ne mérite même pas de continuer à vivre ainsi. » Sur le coup, ces paroles me semblèrent bien inoffensives et tout ce que je trouvai à faire, c’est de me jeter dans ses bras en lui disant que l’avis de mon père m’était bien égal, tant que lui était content de moi. Cela sembla le rassurer et nous reprîmes la leçon, comme si de rien n’était.

    Mais cela aurait été trop simple si s’en était resté là. Je ressassai ces paroles. En fait, j’avais toujours un peu idéalisé mon père, du fait que je ne le voyais presque jamais. Pour moi, c’était un homme noble, juste, vertueux, attentionné, bien qu’il n’ait pas vraiment le temps de m’occuper de moi à cause des nombreux problèmes qui survenaient de plus en plus dans la ville. Il était un peu mon héros, je voulais lui ressembler. Mais par ses dires amers, mon précepteur avait réussi à influencer mon opinion. Il faut avouer que j’étais un peu manipulable, en plus de toujours croire ce que disait mon ami. Après tout, il était un homme de sciences, il avait donc la connaissance infuse. Je me mis alors à détester mon géniteur. Cela prit plusieurs années avant que je ne me rende compte de mon sentiment à son égard. Il n’était plus rien pour moi, mon père, celui qui s’occupait de moi et s’inquiétait pour moi, c’était mon instituteur. C’est à ce moment-là que je commençais à devenir la personne que je suis à présente. J’affichais toujours de grands sourires et un air gai, celui qu’une jeune fille qui ne manque de rien est censée avoir, mais derrière, je préparais ma vengeance. Je voulais leur montrer à tous qu’une femme était capable de gouverner, qu’une fille pouvait se retourner contre son père. Je mis beaucoup de temps à préparer mon plan. Après tout, je n’étais pas pressée. Mon père avait encore de nombreuses années devant lui et je ne voulais négliger aucun détail, aucun aspect de mon plan. Finalement, cinq ans après cette discussion, tout fut fin prêt.

    Mon plan était très simple, mais il demandait beaucoup de patience et d’ingéniosité. Je voulais faire souffrir mon père assez longtemps pour qu’il comprenne ce que j’avais ressenti quand je m’étais rendue compte de sa trahison, avant de l’achever magistralement. Il s’écoulerait donc encore une bonne dizaine d’année avant que je n’ai ma vengeance, mais si j’ai de nombreux défauts, j’ai au moins une qualité : la patience. Ces dernières années, la ville s’était dotée de magiciens, Fantômes, ensorceleurs, bref de gens peu recommandables. Mais grâce à l’une des sorcières qui s’étaient établies dans les bas quartiers, je réussis à me procurer un poison qui affaiblissait le système immunitaire et transformait la victime en loque humaine. C’était exactement ce qu’il me fallait. Je commençais donc peu à peu à mettre les herbes dans les plats de mon géniteur, dans ses tisanes, dans l’eau de son bain, bref, dans toutes les choses qu’il était passibles d’ingurgiter. Mon stratagème fonctionna et bien vite, mon père se retrouva cloué au lit, dans l’incapacité de faire quoi que ce soit. Je faisais en sorte d’être présente à son chevet, de lui témoigner le plus d’amour possible, et mes sentiments semblaient vrais, alors qu’ils étaient totalement inventés. Tout le monde pensait que mon père ne serait pas malade longtemps et qu’il se rétablirait rapidement. Lui aussi le pensait. C’est pourquoi il décida que je pouvais le remplacer à la tête de la ville, pensant que j’allais sûrement rester dans le bureau du Maire à ne rien faire, tandis que le reste du conseil d’administration de la ville allait faire tout le travail. Comme d’habitude, il se trompait lourdement. A peine avais-je pris mes responsabilités que je fis comprendre à tous qu’ils avaient intérêt à m’écouter s’ils ne voulaient pas perdre leur place, voire plus, leur vie. C’est ainsi qu’à dix-neuf ans, je me retrouvai à la place que j’avais toujours convoitée, celle du Maire.

    Cela aurait pu se finir ainsi si cette histoire se déroulait dans une ville normale et pas dans celle que l’on surnommait Damn Time, la Cité aux Horreurs. Un jour banal, peu après le début de mon règne, il y eut un énième meurtre commis par les Maudits, ces êtres abjects qui n’avaient plus de cœur. Jusqu’à présent, leur présence dans les rues m’était bien égale, ainsi que le fait que la Sorcière, son disciple, l’Eventreur et un scientifique fou aient établis leur quartier dans l’horloger. Mais ce meurtre changea ma vision. C’était celui de mon vieux précepteur qui était parti un an avant, juste après mes dix-huit ans, décrétant qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. Je le soupçonnais de tout savoir à propos du poison et de s’être enfui plutôt que de me voir ruiner mon père. Ce meurtre me mit hors de moi. Contrairement aux trois quarts des parasites qui habitent cette ville, il ne méritait pas un tel sort. Je décidais alors d’éradiquer tous les êtres contre nature qui parcouraient ma ville. Je conçois que ne c’est pas une tâche facile, mais j’ai le temps, l’ingéniosité et l’intelligence pour y arriver.


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